Texte 3 : Matei Visniec, Théâtre décomposé ou L'homme-poubelle - spectacle-dialogue de monologues (extrait de “Voix dans la lumière aveuglante” – 2014).
Voix dans la lumière aveuglante (I)
LE PREMIER. Dites ficelle, Monsieur !
LE TROISIEME. Ficelle.
LE PREMIER. Etrange. Pourquoi il ne veut pas ?
LE TROISIEME. Mais je veux.
LE DEUXIEME. Je ne sais pas. Il s'en fout tout simplement.
LE PREMIER. Pourquoi refusez-vous de dire ficelle ? Jusqu'où pensez-vous pouvoir pousser ma générosité ? Jusqu'où faut-il que j'avale tout ça?
LE DEUXIEME. Allez, dites ficelle !
LE TROISIEME. Ficelle.
LE PREMIER. Il va le regretter.
LE DEUXIEME. Vous allez le regretter.
LE TROISIEME. Ficelle.
LE DEUXIEME. Eh bien, ça ne peut plus continuer comme ça.
LE PREMIER. Tous ceux qui sont passés avant vous ont dit ficelle. C'est bon à savoir.
LE TROISIEME. Ficelle.
LE PREMIER. Ils ont dit ficelle et ils sont maintenant sains et saufs. Tous.
LE DEUXIEME. Allez, dites ficelle.
LE TROISIEME. Ficelle.
[...]
LE DEUXIEME. Vous verrez, après quelques jours vous allez quand même dire ficelle.
LE PREMIER. Il y a des gens qui ont dit ficelle après une semaine.
LE DEUXIEME. Il y a des gens qui ont dit ficelle après un an.
LE PREMIER. Ou après dix ans.
LE DEUXIEME. Ou après vingt ans.
LE PREMIER. Il est impossible qu'on ne dise pas ficelle.
LE DEUXIEME. Je vous jure que vous allez dire ficelle un beau jour.
LE TROISIEME. Ficelle... ficelle... ficelle...
LE PREMIER. C'est dommage pour un homme aussi jeune que vous...
LE TROISIEME. Ficelle.
LE PREMIER. Vous allez vous ruiner et c'est bien dommage pour un homme aussi bien que vous.
LE TROISIEME. Ficelle.
LE DEUXIEME. Elle vit encore, votre mère ?
LE TROISIEME. Ficelle.
LE PREMIER. Ce sera dommage pour votre mère aussi.
LE TROISIEME. Ficelle.
LE DEUXIEME. Des frères, vous en avez? Une s½ur ? Ce sera dommage pour votre s½ur.
LE TROISIEME. Ficelle.
LE PREMIER. Vous n'aurez plus jamais une chance pareille.
LE TROISIEME. Ficelle.
LE PREMIER. Personne ne se souciera de vous.
LE TROISIEME. Ficelle.
LE PREMIER. Existence inutile. Passage inutile sur la terre. Rien. Zéro. Néant. Poussière. Précipice. Vide. Ame dégonflée. Voilà !
LE TROISIEME. Ficelle, ficelle, ficelle, ficelle, ficelle, ficelle, ficelle, ficelle.
LE PREMIER. Vous croyez que pour nous c'est facile ?
LE DEUXIEME. Vous croyez que peut-être nous ne voulons pas la même chose?
LE PREMIER. Nous avons tous le même but, mettez-vous bien ça dans votre tête.
LE DEUXIEME. Pensez à ce que vous voulez, mais dites ficelle.
LE TROISIEME. Ficelle...
LE DEUXIEME. Fermez les yeux et dites ficelle.
LE TROISIEME. Ficelle.
LE PREMIER. Respirez de tous vos poumons. Ouvrez vos oreilles. Essayez de parler avec la bouche fermée. Dites ficelle avec la bouche fermée. Vous pouvez ?
LE TROISIEME. Je peux.
LE PREMIER. La bouche fermée, les oreilles couvertes... Mmmmsss...
LE TROISIEME. La bouche fermée, les oreilles couvertes... Ficelle.
LE DEUXIEME. Regardez-moi ! La bouche fermée, les oreilles couvertes, les yeux fermés... Mmmmsss...
LE TROISIEME. La bouche fermée, les oreilles couvertes, les yeux fermés... Ficelle.
LE PREMIER. Mettez-vous sur le ventre et pensez ficelle.
LE TROISIEME. Oui, oui, oui.
LE DEUXIEME. Vous pensez ? Hein ? Pensez! Allez, pensez ! Vous pensez ? Allez, pensez...
LE PREMIER. Pensez, pensez... Ficelle... Ficeeelle... Ficeeelle...
LE DEUXIEME. Vous pensez ? Vous pensez ou non ?
LE PREMIER. Il pense ou il ne pense pas?
LE DEUXIEME. Il ne pense pas.
LE PREMIER. Il ne pense pas ?
LE TROISIEME. (en s'étouffant) Ficelle ! Ficelle ! Ficelle !
Texte d'invention
Matei Visniec, Théâtre décomposé ou L'homme-poubelle - spectacle-dialogue de monologues (extrait de “Voix dans la lumière aveuglante” – 2014).
Le club théâtre de votre établissement prépare un spectacle de fin d'année avec à l'affiche « Ficelle ! Ficelle ! Ficelle ! » de Matéi Visniec. Le metteur en scène et animateur de cet atelier théâtre donne des consignes et des conseils pour mettre le texte en jeu. Vous écrivez les propos qu'il adresse aux lycéens et lycéennes qui doivent interpréter les rôles de ce sketch théâtral.
ENJEUX DE L'ECRITURE D'INVENTION
Les livres de théâtre ne sont pas des livres comme les autres. Ils ont besoin d'un corps, d'une voix pour exister. Comme l'a exprimé Daniel Mesguich dans l'une de ses préfaces, « ces livres étranges [...] sont composés de deux textes : un texte visible, imprimé, toujours le même ; et un autre texte, invisible lui, et toujours changeant : le théâtre » (Préface de l'ouvrage de Catherine Maarek et Danielle Mesguich : « Le genre théâtral au Baccalauréat » - éditions Bertrand-Lacoste, Paris, 2009).
A cette fin, l'écriture d'invention pourra mettre en valeur les points suivants, à titre d'exemples (les consignes, conseils ou instructions de l'animateur de l'atelier théâtre adressés à son auditoire) :
- La façon de composer les personnages : état d'esprit de chacun des personnages, la prise en compte de leur caractère, de leurs réactions (faire découvrir les traits de caractère des personnages, sonder les sentiments, les émotions des protagonistes de cette scène d'affrontement, de persécution...) ; une étude qui exige le repérage du non-dit, de l'implicite, donc de tous les éléments textuels qui réclament une coopération interprétative du lecteur (autrement dit, la reconstitution d'une atmosphère, du souffle du texte théâtral, qui fasse rejaillir le sens...
- La montée des tensions, des émotions (les réactions des persécuteurs deviennent de plus en plus violentes) ; le rythme des répliques qui suit l'accumulation répétitive des mêmes mots...
- L'application des rares didascalies de mise en scène qui dirigent l'interprétation (une situation dramatique qui devient de plus en plus scabreuse pour aboutir à une crise paroxystique).
- L'utilisation de l'espace, d'un décor improvisé, des accessoires pertinents pour jouer la scène. Le recours à des dispositifs sonores (bruitages, musique de fond...).
- L'oralité en tant que mise en mouvement du texte, la tonalité des tirades : travail de la voix, la mise en voix du texte...
- Les gestes et mouvements corporels ou scéniques, la manière de se mouvoir...
Les axes de lecture pour l'oral du baccalauréat :
Voix dans la lumière aveuglante (I)
LE PREMIER. Dites ficelle, Monsieur !
LE TROISIEME. Ficelle.
LE PREMIER. Etrange. Pourquoi il ne veut pas ?
LE TROISIEME. Mais je veux.
LE DEUXIEME. Je ne sais pas. Il s'en fout tout simplement.
LE PREMIER. Pourquoi refusez-vous de dire ficelle ? Jusqu'où pensez-vous pouvoir pousser ma générosité ? Jusqu'où faut-il que j'avale tout ça?
LE DEUXIEME. Allez, dites ficelle !
LE TROISIEME. Ficelle.
LE PREMIER. Il va le regretter.
LE DEUXIEME. Vous allez le regretter.
LE TROISIEME. Ficelle.
LE DEUXIEME. Eh bien, ça ne peut plus continuer comme ça.
LE PREMIER. Tous ceux qui sont passés avant vous ont dit ficelle. C'est bon à savoir.
LE TROISIEME. Ficelle.
LE PREMIER. Ils ont dit ficelle et ils sont maintenant sains et saufs. Tous.
LE DEUXIEME. Allez, dites ficelle.
LE TROISIEME. Ficelle.
[...]
LE DEUXIEME. Vous verrez, après quelques jours vous allez quand même dire ficelle.
LE PREMIER. Il y a des gens qui ont dit ficelle après une semaine.
LE DEUXIEME. Il y a des gens qui ont dit ficelle après un an.
LE PREMIER. Ou après dix ans.
LE DEUXIEME. Ou après vingt ans.
LE PREMIER. Il est impossible qu'on ne dise pas ficelle.
LE DEUXIEME. Je vous jure que vous allez dire ficelle un beau jour.
LE TROISIEME. Ficelle... ficelle... ficelle...
LE PREMIER. C'est dommage pour un homme aussi jeune que vous...
LE TROISIEME. Ficelle.
LE PREMIER. Vous allez vous ruiner et c'est bien dommage pour un homme aussi bien que vous.
LE TROISIEME. Ficelle.
LE DEUXIEME. Elle vit encore, votre mère ?
LE TROISIEME. Ficelle.
LE PREMIER. Ce sera dommage pour votre mère aussi.
LE TROISIEME. Ficelle.
LE DEUXIEME. Des frères, vous en avez? Une s½ur ? Ce sera dommage pour votre s½ur.
LE TROISIEME. Ficelle.
LE PREMIER. Vous n'aurez plus jamais une chance pareille.
LE TROISIEME. Ficelle.
LE PREMIER. Personne ne se souciera de vous.
LE TROISIEME. Ficelle.
LE PREMIER. Existence inutile. Passage inutile sur la terre. Rien. Zéro. Néant. Poussière. Précipice. Vide. Ame dégonflée. Voilà !
LE TROISIEME. Ficelle, ficelle, ficelle, ficelle, ficelle, ficelle, ficelle, ficelle.
LE PREMIER. Vous croyez que pour nous c'est facile ?
LE DEUXIEME. Vous croyez que peut-être nous ne voulons pas la même chose?
LE PREMIER. Nous avons tous le même but, mettez-vous bien ça dans votre tête.
LE DEUXIEME. Pensez à ce que vous voulez, mais dites ficelle.
LE TROISIEME. Ficelle...
LE DEUXIEME. Fermez les yeux et dites ficelle.
LE TROISIEME. Ficelle.
LE PREMIER. Respirez de tous vos poumons. Ouvrez vos oreilles. Essayez de parler avec la bouche fermée. Dites ficelle avec la bouche fermée. Vous pouvez ?
LE TROISIEME. Je peux.
LE PREMIER. La bouche fermée, les oreilles couvertes... Mmmmsss...
LE TROISIEME. La bouche fermée, les oreilles couvertes... Ficelle.
LE DEUXIEME. Regardez-moi ! La bouche fermée, les oreilles couvertes, les yeux fermés... Mmmmsss...
LE TROISIEME. La bouche fermée, les oreilles couvertes, les yeux fermés... Ficelle.
LE PREMIER. Mettez-vous sur le ventre et pensez ficelle.
LE TROISIEME. Oui, oui, oui.
LE DEUXIEME. Vous pensez ? Hein ? Pensez! Allez, pensez ! Vous pensez ? Allez, pensez...
LE PREMIER. Pensez, pensez... Ficelle... Ficeeelle... Ficeeelle...
LE DEUXIEME. Vous pensez ? Vous pensez ou non ?
LE PREMIER. Il pense ou il ne pense pas?
LE DEUXIEME. Il ne pense pas.
LE PREMIER. Il ne pense pas ?
LE TROISIEME. (en s'étouffant) Ficelle ! Ficelle ! Ficelle !
Texte d'invention
Matei Visniec, Théâtre décomposé ou L'homme-poubelle - spectacle-dialogue de monologues (extrait de “Voix dans la lumière aveuglante” – 2014).
Le club théâtre de votre établissement prépare un spectacle de fin d'année avec à l'affiche « Ficelle ! Ficelle ! Ficelle ! » de Matéi Visniec. Le metteur en scène et animateur de cet atelier théâtre donne des consignes et des conseils pour mettre le texte en jeu. Vous écrivez les propos qu'il adresse aux lycéens et lycéennes qui doivent interpréter les rôles de ce sketch théâtral.
ENJEUX DE L'ECRITURE D'INVENTION
Les livres de théâtre ne sont pas des livres comme les autres. Ils ont besoin d'un corps, d'une voix pour exister. Comme l'a exprimé Daniel Mesguich dans l'une de ses préfaces, « ces livres étranges [...] sont composés de deux textes : un texte visible, imprimé, toujours le même ; et un autre texte, invisible lui, et toujours changeant : le théâtre » (Préface de l'ouvrage de Catherine Maarek et Danielle Mesguich : « Le genre théâtral au Baccalauréat » - éditions Bertrand-Lacoste, Paris, 2009).
A cette fin, l'écriture d'invention pourra mettre en valeur les points suivants, à titre d'exemples (les consignes, conseils ou instructions de l'animateur de l'atelier théâtre adressés à son auditoire) :
- La façon de composer les personnages : état d'esprit de chacun des personnages, la prise en compte de leur caractère, de leurs réactions (faire découvrir les traits de caractère des personnages, sonder les sentiments, les émotions des protagonistes de cette scène d'affrontement, de persécution...) ; une étude qui exige le repérage du non-dit, de l'implicite, donc de tous les éléments textuels qui réclament une coopération interprétative du lecteur (autrement dit, la reconstitution d'une atmosphère, du souffle du texte théâtral, qui fasse rejaillir le sens...
- La montée des tensions, des émotions (les réactions des persécuteurs deviennent de plus en plus violentes) ; le rythme des répliques qui suit l'accumulation répétitive des mêmes mots...
- L'application des rares didascalies de mise en scène qui dirigent l'interprétation (une situation dramatique qui devient de plus en plus scabreuse pour aboutir à une crise paroxystique).
- L'utilisation de l'espace, d'un décor improvisé, des accessoires pertinents pour jouer la scène. Le recours à des dispositifs sonores (bruitages, musique de fond...).
- L'oralité en tant que mise en mouvement du texte, la tonalité des tirades : travail de la voix, la mise en voix du texte...
- Les gestes et mouvements corporels ou scéniques, la manière de se mouvoir...
Les axes de lecture pour l'oral du baccalauréat :
Matei Visniec, Théâtre décomposé ou L'homme-poubelle - spectacle-dialogue de monologues (tiré de “Voix dans la lumière aveuglante” - 2014).
1er axe : une scène macabre d'une noirceur insoutenable, un cauchemar éveillé qui chemine vers la tuerie...
*L'auteur fait partie de l'avant-garde esthétique contemporaine (dans le droit fil du théâtre de l'absurde).
* Deux molosses à la main lourde, aux allures de forbans un peu rustres, s'amusent à torturer une victime proscrite, piétinée, insultée, pétrifiée par l'angoisse : deux personnages malfaisants aux motivations douteuses, qui soumettent un malheureux à un interrogatoire, à une torture morale et physique (le suspense : l'épée de Damoclès est suspendue au-dessus de la tête de ce personnage condamné d'avance).
*Des imprécations à voix hautes, des visages hurlants, une sorte de folie inquiétante qui se voit à nu : la peur plane (instruments de torture, les menaces de représailles contre la famille ou les proches), la perversité de la violence psychologique, dans le plus parfait mépris de la dignité humaine (tout se noue autour de l'inquiétant duo de persécuteurs).
*Un contrôle policier où l'insulte la plus haineuse devient obligatoire : une violence qui écrase tout, une explosion inouïe de brutalité...
* Aucune déclaration de résistance résolue de la part de cette victime qui semble même s'habituer à cette rigueur austère. Le peut-il seulement ? Cette victime aux abois répète à l'unisson et sans anicroche ce que l'on veut lui arracher de la bouche (extractions dentaires dans le film Marathon Man en 1976 avec Dustin Hoffman).
* Le cynisme des tortionnaires : une entente de façade, une complicité dans le crime (rien ne vient accélérer la libération du prisonnier qui se prend une dérouillée magistrale).
* les dialogues, qu'on croirait surréalistes, tiendraient sur un timbre poste (la parole figée, ficelée, le mot « ficelle », symptôme de la condition humaine aliénée, d'une liberté dont il faudrait se débarrasser ?) ; deux lignes de scénario, une intrigue élémentaire et tragique (il ne se passe rien ou presque), seule compte l'attention soutenue à l'atmosphère, côté public (le voyeurisme macabre du spectateur est mis à l'épreuve).
*Seule certitude, la victime (un détenu modèle, un protagoniste transformé en rat de laboratoire) est dans la ligne de mire de l'autorité incarnée sous les traits hideux de justiciers...
2° axe : un théâtre d'affrontement, une mise à mort qui prive tout être de son individualité...
*Visniec met en scène des spectres qui préfigurent la noire destinée de l'humanité. La raison de cette torture est inexplicablement effacée : le dramaturge brouille les frontières... Sens de la scène d'où exsude un malaise persistant ?
* Une allégorie de la marche aveugle de l'humanité vers la barbarie ? Un conte oppressant sur la tyrannie d'un pouvoir, quel qu'il soit ?
* Le règlement musclé de différends ? La démagogie et la propagande massive des politiciens ? Des capitaines de guerre au service du fascisme, d'un service d'espionnage, des gauleiters lucifériens devenus totalement paranoïaques ?
*Comment comprendre les enjeux de ce sketch ? Comment faire exister ces figures d'une confrérie des ténèbres ?
* Le totalitarisme putschiste, une machine folle : la soif de purger, d'éradiquer, de mettre au pas, de traquer, de formater, d'entraîner les foules dans un troupeau (devise « Kinder Kirche Küche » de Bismark, « Ein Volk, ein Reich, ein Fürher » de Hitler, « Travail, Famille, Patrie » de Pétain, la chanson « Maréchal nous voilà ! », etc...).
* Le « Petit Livre rouge », missel d'idéologie totalitaire du Grand Timonnier de Mao Tsé-Toung, a été publié à 5 milliards d'exemplaires entre 1969 et 1975...
* Invasion soviétique de la Hongrie (1956), en Tchécoslovaquie (fin du Printemps de Prague en 1968), dictature en Roumanie de Ceausescu (1974-1989), de Pol Pot au Cambodge (1975-1979), de Pinochet au Chili (1974-1990), etc...
* Un circuit clandestin de contrebande ou un réseau mafieux (Camora, Cosa Nostra sicilienne, Ndranghetta calabraise), la Gestapo, la milice de Laval, la police politique (GPU, KGB sous Staline, Ovra sous Mussolini, Stasi sous Honecker, Seguridad sous Franco, Savak sous Pahlavi, Securitate sous Ceausescu).
Conclusion
* Visniec a écrit un sketch qui interroge sur la condition humaine : le spectateur est saisi par un haut le c½ur, comme dans un mauvais rêve. L'auteur veut interpeller le spectateur sur nos faiblesses, sur nos renoncements.
* Il veut exalter les vertus de la désobéissance civile qui sont des leviers d'action efficaces pour sortir de l'enfermement.
* Le théâtre de Visniec, un lieu magnétique, avec pour décor un vide abyssal (le cercle vicieux d'une permanente insécurité). Le spectateur se retrouve aux premières loges de la folie meurtrière.
Liens utiles :
http://www.dailymotion.com/video/x2zr37q
http://bmirgain.skyrock.com/3233363719-FICELLE-FICELLE-FICELLE-MATEI-VISNIEC-LA-BOETIE-Etude-litteraire.html
http://bmirgain.skyrock.com/3248265226-VISNIEC.html
http://bmirgain.skyrock.com/3222273247-MATEI-VISNIEC-Le-theatre-decompose-de-Visniec-Etude-litteraire-de-L.html
https://www.youtube.com/watch?v=Ihxa7JGKM3o

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http://bmirgain.skyrock.com/3222273247-MATEI-VISNIEC-Le-theatre-decompose-de-Visniec-Etude-litteraire-de-L.html
https://www.youtube.com/watch?v=Ihxa7JGKM3o

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